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parc Jean-Jacques OLIER
Origine
Anciennement
Superficie
Position
8 janvier 1974
Création nouvelle
0,098 hectare
Sur la rue Drolet, entre la rue Roy et l'avenue Duluth
Données historiques
Jean-Jacques Olier* de Verneuil (1608-1657), ordonné prêtre en 1633, s'intéresse d'abord aux missions dans les campagnes de France, puis à celles de la Nouvelle-France après sa rencontre avec Jérôme Le Royer de la Dauversière, en 1639. Avec ce dernier et le baron Pierre de Fancamp, il participe à la fondation de la "Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France". En 1641, il fonde le séminaire de Saint-Sulpice au sein duquel il choisit, en 1657, les prêtres pour la mission montréalaise. Messieurs de Queylus, Souart, Galinier et d'Allet quittent la France au moment de son décès.
Source : LA VILLE DE MONTRÉAL. Les rues de Montréal-Répertoire historique. Montréal, Méridien, 1995, 547 p.
Description sommaire du parc
Sur la rue Drolet, entre Duluth et Roy, se dessine un espace où le béton se dispute aux jeux pour enfants : c'est le parc Jean-Jacques Olier, à peine plus grand que la superficie occupée par trois ou quatre maisons. Malgré sa petitesse, ce parc revêt une importance capitale aux yeux des résidents du quartier puisqu'il est à la fois le terrain de jeux des enfants et la place publique où les adultes se rencontrent le soir pour échanger. De plus, ce parc est bordé à l'ouest par une jolie ruelle où les gens du quartier aiment circuler durant la saison estivale.
Source : Aline GRENON
Historique de la création
En 1989, le parc faisait face à de sérieux problèmes. On y retrouvait des seringues abandonnées, sans parler des utilisateurs parfois juchés dans les arbres ou cachées à l'intérieur de jeux pour enfants, abri idéal pour se livrer à des pratiques pour le moins discutables… Les citoyens firent parvenir une pétition aux principaux intéressés, dont monsieur Michel Prescott, conseiller municipal. En conséquent, une piquerie avoisinante ferma ses portes, ce qui améliora considérablement la situation.
Toutefois, le délabrement du parc subsistait toujours et ne s'harmonisait pas du tout avec l'environnement. En juin 1991, un comité composé de résidents s'est formé dans le but de faire pression auprès de la ville pour embellir les lieux. Une première réunion, tenue au parc même, accueillait trente-cinq personnes dont le conseiller municipal ainsi qu'un représentant des travaux publics. Par la suite, un fonds spécial fût créé et l'argent ainsi recueilli permit l'installation d'un nouveau jeu pour enfants et la disparition de certains jeux jugés inadéquats ou dangereux.
Cependant, les résidents n'avaient pas dit leur dernier mot. C'est une restauration complète du parc qu'ils désiraient. Ils ont donc expédié une lettre au conseiller municipal de Jeanne-Mance, le 14 février 1992, faisant état des demandes du comité ad hoc concernant les travaux à effectuer dans le parc.
Le 6 avril 1992, se tenait une séance d'information présidée par deux représentantes de la ville, mesdames Diane Martin, chef de section, et Carole Lacasse, architecte-paysagiste. Mesdames Sally Campbell, Aline Grenon et monsieur Sean McCutcheon, représentant du comité ad hoc pour l'embellissement du parc ainsi que plusieurs résidents étaient présents. Madame Lacasse a présenté un plan pour le réaménagement complet du parc, ce qui a semblé satisfaire les résidents.
Avec un budget de 70 000 $ applicable à ce projet, la ville a été en mesure de satisfaire les résidents du quartier Jeanne-Mance. Le 15 juin 1992 eu lieu l'appel d'offres public et les travaux débutaient vers la fin du mois de juin 1992.
Source : A. C. Grenon
Notes
Tout en étant dans l'obligation de respecter les normes de C.S.A quant à l'emplacement des jeux, les demandes des résidents ont été prises en considération.
Bien sûr, le parc Jean-Jacques-Olier figurait sur la liste des parcs à rénover en 1992, mais sans l'implication des citoyens et l'intervention de monsieur Prescott, ce projet ne se serait pas concrétisé aussi rapidement. Voici un autre bel exemple de la collaboration fertile entre les citoyens d'un quartier et leur conseiller municipal.
Source : A. C. Grenon
Iconographie
       
Mis à jour le : 7-nov-14
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